Résumé
Bienvenue à Salvador de Bahia. La toute première capitale du Brésil est une ville bourrée de charme que l’on découvre à pied. A commencer par la « ville haute », son centre historique. On y découvre des églises baroques plus belles les unes que les autres, et le fameux quartier du Pelourinho, où se concentrent les plus belles demeures coloniales. Leurs façades colorées se succèdent au détour des ruelles pavées, où la vie nocturne est très animée: bars, concerts en plein air…. Ici la musique est partout, et les Bahianais vivent au rythme des nombreuses fêtes qui jalonnent l’année, toutes prétextes à des célébrations.
Si l’ambiance qui règne à Salvador est si particulière, c’est qu’elle est aujourd’hui encore peuplée à 80% de descendants d’esclaves africains. La ville aux plus de 300 églises est ainsi souvent surnommée la « Rome Noire du Brésil ». Tous les aspects de la vie bahianaise sont marqués par cette culture afro-brésilienne. C’est par exemple ici qu’est née la Capoeira, cet art martial aux allures de danse, et l’on y trouve les meilleures académies du pays. Vous serez certainement captivés par une démonstration nocturne sur la grande place du Terreiro de Jesus, pendant laquelle jeunes et vieux, filles et garçons, laissent parler leurs corps en souplesse dans le plus grand respect.
Le tumulte de Salvador, et l’ambiance mystique qui y règne, envoûtent le voyageur. Après une telle intensité, et tant d’émotions, il est temps de prendre le large. Rendez-vous au terminal maritimo de la ville pour une traversée de 2 heures vers le sud en direction Morro de Sao Paulo.
« Morro », c’est un (grand) village de pêche idyllique, situé sur un promontoire sur la pointe nord de l'île de Tinharé, bordée de plages de sable fin ourlées de cocotiers. Quatre bien distinctes se succèdent, et dont l’ambiance diffère. La première plage est la plus proche des commerces et du port, la seconde la plus animée (musique sur la place et dans les bars en soirée, nombreux restaurants en bord de mer), tandis que les troisième et quatrième plages sont plus calmes. Au sommet de la plus haute colline, le phare et les ruines d'une fortification coloniale, du temps ou l’île était un bastion de la conquête portugaise.
A Morro de São Paulo, on se déplace uniquement à pied, sur le chemin longeant la mer. Seuls quelques véhicules sont autorisés à circuler sur l’unique route à l’arrière de l’île, faisant la navette entre le village et les hôtels les plus éloignés. D’ailleurs ici, pas de gros hôtels, uniquement des petites pousadas. Chaque jour, votre principale préoccupation sera de savoir quel maillot de bain porter pour optimiser le bronzage et quel nouveau restaurant tester, les pieds dans le sable à la lueur des bougies. Ambiance détendue garantie.